Le passage de l’Unité de Recherche et de formation en Écologie et Contrôle des Maladies Infectieuses (URF-ECMI) au Service d’Ecologie et Contrôle des Maladies Infectieuses (SECMI) est consécutif au souci de contribuer, de façon optimale, à la recherche et à l’enseignement sur les approches globales des maladies infectieuses et parasitaires en générant des solutions innovantes et efficientes aux nouveaux défis présentés par les maladies à potentiels épidémiques émergentes et ré-émergentes.

I. OBJECTIFS POURSUIVI A TRAVERS LA CREATION D’UN SERVICE D’ECOLOGIE DES MALADIES INFECTIEUSES

II.1- Objectif général :

Contribuer à l’atteinte des objectifs de la Couverture Sanitaire Universelle tel que décidé par Son Excellence le Président de la République afin d’offrir une meilleure santé aux Congolais et participer ainsi aux efforts de reconstruction du pays.

Cette contribution se fera à travers l’introduction effective des approche « une santé » dans la conduite des activités visant à former les cadres, surveiller et comprendre les modes d’émergence et de diffusion des phénomènes morbides et enfin d’anticiper par des actions ciblées et mieux prévenir les conséquences liées à ces fléaux de santé publique dans un contexte de crise multiforme.

II.2- Objectif spécial:

De manière spécifique, le SECMI organisera des activités regroupées sur trois axes:

  • Axe recherche
  • Contribuer à la compréhension des complexes écologiques et leurs interactions impliqués dans l’émergence, la diffusion et la persistance des maladies infectieuses et parasitaire;
  • Mettre en place des bases de données des phénomènes morbides récurrents en RDC et dans les pays limitrophes.

– Axe formation

  • Organiser à travers le Master d’Ecologie et Gouvernance des Maladies Infectieuses, une formation diplômante sur l’écologie des maladies infectieuses et la gouvernance des maladies à la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa. Il sera créé pour cela un diplôme de spécialisation en écologie des maladies infectieuses.
  • Assurer des formations continues de courte durée sur les approches écologiques et la gouvernance des maladies infectieuses.
  • Axe appui aux activités opérationnelles
  • Intégrer les approches éco-épidémiologiques, l’analyse et de gestion stratégique des épidémies dans les systèmes de surveillance de terrain existants sur les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes ;
  • Conduire des projets de recherche en éco-épidémiologie des maladies infectieuses en RDC en s’appuyant sur les réseaux nationaux de surveillance et le consortium international mis en place dans le cadre du présent projet ;
  • Aider les décideurs en mettant à leur disposition des informations utiles à l’ajustement des politiques de lutte contre les maladies (à travers la production de bulletin épidémiologique, de notes d’information technique, des bulletins d’alertes ;
  • Contribuer à la mise en place de projet d’ajustement des approches opérationnelles de gestion des maladies.

II. MISSION DU SERVICE

Le SECMI est créé comme un service multidisciplinaire au carrefour des disciplines pour faire progresser les connaissances dans le domaine « une santé » ou d’Eco-épidémiologie des maladies infectieuses et de la Gouvernance de la maladie, et rendre service à la nation sur toutes questions touchant la compréhension des problématiques d’écologie et santé et santé, des solutions aux situations d’urgences sanitaires. Une mission nationale que le service entend accomplir dans le respect des règles d’éthique et en s’engageant pour l’égalité professionnelle.

Identifier, effectuer ou faire effectuer, seul ou avec ses partenaires, toutes les recherches présentant un intérêt pour la science ainsi que pour l’amélioration de la santé des populations, et de la culture scientifique dans le pays.

  1. Faire de la recherche scientifique

Le Service a comme mission de faire « toutes les recherches présentant un intérêt pour l’avancement de la science ainsi que pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Orientée vers le bien commun, cette approche de la recherche est multidisciplinaire, tournée vers le long terme et ouverte.

  1. Valoriser les résultats

Ecologie, développement durable, recherches biomédicales, épidémiologie, gouvernance des maladies, gestion des catastrophes sanitaires, le Service entend faire bénéficier la société des avancées accomplies. Pour cela, de nombreux dispositifs de transfert et de valorisation sont mis en place, notamment avec les partenaires des différents secteurs.

3. Partager les connaissances

Le Service donne accès aux travaux et aux données de la recherche car ils font partie d’un patrimoine commun. Ce partage du savoir vise différents publics : communauté scientifique, médias, grand public, pour la sensibilisation des populations aux problématiques majeurs de la santé.

4. Former par la recherche

La transmission des connaissances passe aussi par « la formation à et par la recherche », le Service accueillant chaque année dans ses Masters et unités de recherche des cadres de la santé et médecines, de futurs chercheurs, doctorants et post-doctorants.

5. Contribuer à la politique scientifique

Le Service participe à la stratégie de recherche avec le département, la faculté et avec ses partenaires. Il réalise également des évaluations et des expertises sur des questions de nature scientifique sur le plan national qu’international.

6. Contribuer à la mise en œuvre des politiques de santé